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Le tissu local est palpable

Lorsqu’on transforme des ingrédients locaux voire ultra-locaux (provenant des communes avoisinantes), un tissu d’interactions très fort se crée. Lorsque les producteurs sont de petites structures, alors c’est une véritable entraide face aux aléas.

Pour le dire par un exemple : « si j’achète du beurre à un grossiste, lorsqu’un producteur fait défaut, je vais chercher un autre approvisionnement, sans m’inquiéter de savoir d’où venait le problème. Mais si j’achète mon beurre à une ferme voisine, avec qui j’ai un contact régulier et sincère, s’il y a pénurie, alors je vais tout faire pour la soutenir, l’aider à se sortir de l’ornière, et faire perdurer le lien ».

Cette situation s’est déjà produite avec la farine (trésorerie pour l’agriculteur qui a fait réparer son moulin en urgence), les œufs (engagement à continuer à travailler ensemble suite à l’incendie de l’exploitation), mais peut s’appliquer à la majorité de nos ingrédients : herbes aromatiques, noix, bleu du Vercors, beurre, agrumes confits… Si une production trébuche, on peut se relever mutuellement ! Nous travaillons d’ailleurs à rendre plus locaux les derniers ingrédients qui résistent, comme les fruits secs.

Quand nous entendons le slogan « bio et local, c’est l’idéal », cela a une résonance toute particulière à nos oreilles.

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Retour en 2018…

Il y a cinq ans au printemps 2018, nous terminions les travaux pour la construction du four à bois. Le four à bois n’existait pas, il s’agissait de le construire dans le talus contre le local.

Quelques jours après les premières chauffes, nous faisions des essais pour les premiers pains.

A cette époque, nous proposions le pain bis, aux graines, de petit épeautre… mais pas encore de pain d’épices, ni de barres de céréales, de biscuits aux graines ou au bleu, de pain de mie…

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10% de réduction toute l’année

Il faut savoir que le remplissage du four à bois est à la fois source de la plus grande satisfaction (lorsque les fournées s’enchaînent de façon régulière) et du plus grand casse-tête (lorsque la saison provoque une demande à faire déborder le four ou qu’au contraire nous chauffons pour quelques pains…). Pour la majorité de nos clients, le pain est quotidien, quitte à se fournir dans plusieurs boulangeries ; vous êtes nombreux à prendre au moins un pain chez nous chaque semaine et nous voulions remercier cette fidélité. 

Puisqu’après tout le plus grand plaisir se situe dans un pain chaud qui arrive chaque semaine chez vous, et qui trouve sa juste place dans notre four semaine après semaine, il fallait marquer le coup.

Si vous vous abonnez (c’est-à-dire simplement en nous demandant de livrer au moins un pain par semaine), vous obtiendrez 10% sur le prix.

Ce sera valable en tous temps, pour tous nos produits, dans tous les lieux de retraits (marchés, boites à pains, magasins…).

La démarche est simplissime, et il n’y a aucune contrainte ensuite. Vous n’aurez qu’à penser à récupérer votre pain chaud chaque semaine, sans avoir à repasser commande sur le site.

S’il fallait encore vous convaincre, comparez le prix du pain bis ainsi réduit à ce que vous voulez de comparable, c’est imbattable…

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La température du four

Il est rare d’avoir accès à un enregistrement suivi de la température d’un four à bois. Pourtant, c’est passionnant, car c’est le noyau central de notre boulangerie, qui cuit toutes nos productions, chauffe la pièce en hiver…

C’est chose faite : ci-dessous, vous voyez six mois complets de la température de notre four… !

Température du four en degrés pendant 6 mois en continu.
Le « trou » correspond à notre fermeture annuelle à l’automne !

Le pain cuit à 250°C environ. Chaque matin, nous chauffons le four à bois jusqu’à 300°C (voire plus en hiver ou pour les grosses fournées), nous balayons les cendres pour y enfourner le pain, puis la température descend durant la cuisson. Vers 200°C, les brioches cuisent. Puis c’est au tour des biscuits (180°C).

Le lendemain matin, le four est encore à 150°C !

Pour visualiser le comportement du four en température, l’an dernier un électronicien (MLConcept) a installé un petit enregistreur autonome sur nos sondes, et voilà le résultat en image !

Et quel est donc ce “trou” au milieu ? La fermeture de la boulangerie deux semaines à la Toussaint, seul moment de l’année où le four refroidit.

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Que faire quand le pain a pris froid ?

Boîte à pain

Ces temps-ci, dans une boîte à pain ou sur un marché, les pains passent souvent quelques heures au froid (température inférieure à 10°C).

Or l’amidon cristallise différemment et emprisonne l’humidité, donnant une impression de pain sec. En réalité, ce processus est réversible ! Le pain a subi un rassissement mais n’a pas perdu sa quantité totale d’humidité, il faut simplement la “relarguer”.

Pour redonner de la souplesse au pain, une seule solution : le faire passer à 60°C quelques instants. Ce peut être le cas dans un four après cuisson, ou en tranches dans le grille-pain. Nul besoin de griller, quelques secondes peuvent suffire, c’est la température qui importe. Le pain n’a pas besoin de rester chaud non plus : vous verrez qu’à nouveau refroidi à température ambiante, la souplesse est conservée toute la journée.

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Trois nouveautés pour les commandes !

1

Les lieux de dépôt et leurs différents calendriers se multipliant, il était nécessaire de proposer un simple calendrier pour choisir le jour de sa commande de pain. C’est chose faite !

Exemple du calendrier s’affichant pour un lieu que nous livrons les lundis et mercredis.

2

A partir de maintenant, il est possible de commander directement sur notre site pour être livré dans certains magasins !

  • Les Saveurs du Haut-Plateau à Autrans
  • La Fromagerie-Epicerie Fine à Lans-en-Vercors

3

Nous ouvrons un nouveau « point-relai » chez nous !

Une boite à pain s’installe directement sur le parking de la Jolie Colo, c’est-à-dire le lieu où se trouve le fournil des Pains du Vercors.

Vous pouvez commander sur ce site, et récupérer votre commande le jour choisi, quelque soit l’horaire !

Une boite à pain, sur le parking de la Jolie Colo

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Une chaleur gérée au mieux

Le saviez-vous : notre levain mûrit en permanence entre 20 et 25°C. Comment faire lorsque le froid arrive en hiver ? Maintenir une pièce à cette température serait très énergivore !

Par chance, l’inertie de notre four à bois suffit actuellement à maintenir le fournil à cette température.

Plus tard s’il fait très froid, nous mettons alors le levain à gauche du four dans une petite alcôve contre le four (porte blanche au fond, cf. l’image ci-dessus). 

Il n’y a donc presque jamais à chauffer, même au plus froid de l’hiver. Voilà une récupération bien utile.

L’alcôve contre le four (porte blanche au milieu de l’image) fait office de « chambre de pousse » passive, c’est-à-dire récupérant par contact la chaleur résiduelle de notre four à bois
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Une seule fermeture à prévoir

La boulangerie est fermée durant les vacances scolaires de la Toussaint. Cette année cela représente du samedi 22 octobre au dimanche 06 novembre 2022 inclus.

Les fournées reprennent lundi 07 novembre.

Saviez-vous qu’avec l’enchaînement des fournées durant l’année, le four ne refroidit jamais en dessous de 150° ?

Alors cette fermeture annuelle est notre seule occasion d’entrer dans le four une fois refroidi, pour vérifier l’état des briques, les recaler sur leur lit de sable lorsqu’elles se sont légèrement déplacées… il ne faut pas être claustrophobe !